/ Pourquoi manger équilibré
La réponse ne semble pas évidente à tout le monde. En effet, les personnes au métabolisme rapide peuvent manger tout et n'importe quoi sans grossir. Par conséquent, ils ne voient aucun intérêt à manger sainement.
Or, notre organisme est fait d'équilibres qui doivent être préservé pour être en bonne santé. Notre sang est acidifié par une alimentation trop riche en protéines et céréales. Notre transit intestinal est ralenti par une alimentation trop faible en fibre. La souplesse de nos cellules est compromise avec une alimentation riche en mauvaises graisses. Notre sang peut être trop sucré si notre alimentation quotidienne est source de trop de sucre.
Ces personnes qui, d'apparence, ne semblent pas subir les dégâts d'une alimentation chaotique ont, ou auront, certainement des problèmes venant de l'intérieur. Manger équilibré c'est prévenir l'apparition d'un disfonctionnement de votre corps. Ne dit-on pas : mieux vaut prévenir que guérir.
Le surpoids, l'obésité, le diabète ou le cholestérol n'apparaissent pas soudainement. Ce n'est pas un soir vous vous endormez mince et le lendemain vous pesez 100 kg de plus. Ce sont vos choix alimentaires qui nourrissent ces maladies.
La bonne nouvelle c'est que votre corps et votre santé reflètent votre alimentation. Gavez-vous de fast-food et vous serez obèse. Décidez de rétablir votre équilibre alimentaire et votre santé ira de mieux en mieux.
L'alimentation que je vous propose n'est pas un régime. Pourquoi ce n'en est pas un ? Généralement, le mot régime est associé à une restriction dans le but de perdre du poids, dans l'alimentation proposé le but est de mettre les aliments aux services de la santé. Alors oui il y a des restrictions, mais elles sont sur sur la qualité des aliments et non sur leur quantité ! C'est pourquoi il est préférable de parler de mode de vie, un mode de vie de qualité pour votre organisme.

Les aliments à index glycémique élevé sont ceux qui font subir à votre corps une hausse importante du taux de sucre sanguin et par conséquent une augmentation du taux d'insuline. Ces aliments sont principalement représentés par les sucres raffinés, les plats préparés et certaines céréales ou féculents.
Le premier argument est qu’il vous empêche d'être en forme, d'être énergique ou d'être efficace dans vos tâches quotidiennes après un repas. En effet, après ingestion votre glycémie s'emballe et vous vous retrouvez en hyperglycémie. Les symptômes de l'hyperglycémie sont un état de somnolence, une respiration haletante et la sensation de faim.
Le second argument est donc qu'ils vous font manger plus ! Pour faire redescendre votre taux de sucre dans le sang à une valeur normale, l'insuline intervient. Cependant, la sécrétion importante d'insuline vous fait tomber en hypoglycémie. Et vous savez quoi ? Un des symptômes de l'hypoglycémie est la sensation de faim ! Ainsi, des études ont démontré que la consommation d'aliments à index glycémique élevé entraîne une surconsommation de 400 à 450 Calories. Soit 20 % des apports journaliers recommandés supplémentaire sans vous en rendre compte. A ce rythme-là, pas étonnant de grossir.
Ce n'est pas tout. L'exposition récurrente à des taux de glycémie et d'insuline élevés fait que votre corps devient moins sensible au sucre. Ainsi, après quelques années d'une alimentation trop sucrée, votre corps ne sécrète plus d'insuline pour une petite hausse du sucre sanguin. Vous avez maintenant trop de sucre dans le sang, vous êtes diabétique.
/ Pourquoi éviter les aliments à index glycémique élevé
Si la céréale nommée blé est millénaire, celle que nous retrouvons dans nos assiettes n'a que quelques dizaines d'années. En effet, hautement manipulée pour lui donner les caractères "excellent rendement" et "rigidité", la céréale n'a plus beaucoup de points communs avec son ancêtre.
La transformation du blé en fait un aliment nouveau que le corps humain à du mal à assimiler. Les protéines du blé ne se contentent pas de suivre les voies digestives, certaines arrivent à se faufiler jusqu'à notre cerveau pour y agir comme une drogue. Sentiments d'euphorie et de bien-être sont le résultat du petit biscuit pas si innocent que vous prenez pour le goûter. Comme pour n'importe quelle drogue sa consommation régulière entraine une dépendance, il en résulte qu'au moindre petit creux il faut apporter au corps sa dose de blé.
Une dépendance au blé ne serait pas bien grave si celui-ci n'avait pas de nombreux méfaits. Le premier à comparaitre est son index glycémique élevé, avec toutes les conséquences qui en découles.
Puis il y a le fait que le blé accélère le vieillissement du corps à cause du phénomène de glycation. La glycation, c'est la rencontre entre un sucre (apporté par les longues chaînes d'amidon du blé) et une protéine (les organes, les enzymes, les anticorps et bien d'autres composants du corps humain). Lorsque ce sucre et cette protéine se rencontre, ils s'unissent pour former un amas et se mettent dans un coin. Dans vos artères, ils obstruent le flux sanguin. Dans votre peau, ils réduisent sa souplesse.
Le gluten du blé peut également causer les maladies de peau comme l'acné, le psoriasis ou l'eczéma. Peu d'études le prouve mais ce constat a été fait en comparant la qualité de la peau de peuple avant et après l'introduction du blé moderne dans leur régime alimentaire.
Ce ne sont là que quelques bonnes raisons de les éviter et si vous souhaitez en savoir d'avantage je vous invite à lire les excellents livres, "Gluten, comment le blé moderne nous intoxique" - Julien Venesson et "Pourquoi le blé nuit-il à votre santé ?" - William Davis. Ou mon article sur le blé
/Pourquoi éviter les produits à base de blé
Ne tombez pas dans le panneau des recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS), elles sont bidon. Les recommandations sont largement exagérées pour les produits laitiers, boostées par l'industrie laitière. Autre preuve pour vous convaincre du manque de crédibilité du PNNS. Il a été estimé que notre ration de fruits et légumes devrait être de 10, mais face à la moyenne nationale de 3,5 fruits et légumes par jour, la ration journalière a été fixée à 5 (source : Science & Vie n° 1158).
Revenons à nos produits laitiers, selon eux il faut consommer quotidiennement 3 ou 4 laitages. Le principal argument étant qu'ils sont les meilleures sources de calcium, des alliés dans la lutte contre l'ostéoporose. Argument tout à fait incorrecte puisque de nombreux végétaux apporte du calcium ainsi que nombreux autres bénéfices.
De plus la consommation de 3 ou 4 laitages semble aberante puisque les laitages sont composés de graisses saturées. Si celles-ci sont bonne en faible quantité, ajoutées à une consommation de viandes et de beurre (ou margarine) le quota est vite dépassé.
Il est également reconnu qu'une surconsommation de produit laitier augmente le risque de cancer de la prostate chez l'homme, et des seins chez la femme.
En revanche, des études montrent que la consommation de laitage prévient la survenu du diabète de type 2, c'est d'autant plus vrai si le laitage est allégé. Ne vous jetez pas pour autant sur le fromage blanc à 0%, puisque les produits laitiers provoquent une importante sécrétion d'insuline sans augmenter la glycémie. Par conséquent, manger des laitages favorise la sensation de faim et le stockage des sucres sous forme de graisse.
Toutes les sources de lait de vache sont à éviter. En revanche, le lait de chèvre ou de brebis peut être consommé occasionnellement sous forme de fromages pour se faire un petit plaisir, au même titre qu'un verre de bon vin, et en aucun cas plusieurs fois par jour !
(Pour plus de détails : Les produits laitiers )
/ Pourquoi surveiller sa consommation de produits laitiers
/ Nutritium vous accompagne vers un mode de vie qui correspond aux besoins et capacités de votre corps pour enfin être en bonne santé/